Le défi de l'inclusion

La transition doit permettre le choix numérique et s’assurer de n’exclure personne

En 2019, selon l’INSEE, l’illectronisme concerne 17 % de la population française et 38 % des usagers manquent d’au moins une compétence numérique de base. En fonction des caractéristiques des bassins de vie, on peut estimer que la part des Français ne se sentant pas parfaitement à l’aise avec les usages numériques « utiles » est souvent supérieure à 50 %.

En Bourgogne-Franche-Comté, l’enquête CAPUNI réalisée début 2019 montre que les personnes éloignées du numérique sont entre 18 et 24 % de la population, que 34 % des personnes n’utilisent pas ou plus internet en raison d’un sentiment de non-maîtrise des outils et que 48 % des personnes n’ont jamais entendu parler de lieux d’accompagnement au numérique.

L'inclusion numérique

L’inclusion numérique est inscrite dans les priorités de l’État depuis 2018 et est aussi l’un des trois principes transversaux de la SCORAN BFC : « Afin d’accompagner les citoyens en difficulté avec le numérique et leur garantir un accès au numérique, l’élaboration de la stratégie de transformation numérique du territoire devra être celle d’une stratégie pour un numérique inclusif. »

Notre région est identifiée nationalement pour sa stratégie qui prend en compte le sujet de l’inclusion numérique de manière prioritaire et transversale.

Dans ce contexte, le travail de structuration et la mise en œuvre collaborative de la charte régionale du réseau des Tiers-Lieux de Bourgogne-Franche-Comté est cœur de la labellisation comme territoire d’action pour un numérique inclusif (TANI) qui fait l’objet d’une charte entre l’État et la Région.

L’objectif réaffirmé de la Région est d’accompagner tous ceux qui en ont besoin et de poursuivre les efforts déjà engagés pour faire de la Bourgogne-Franche-Comté un territoire d’un numérique inclusif, à la portée de tous, développé pour tous.

Enfin une politique d’inclusion numérique, partie prenante essentielle du Service Public Régional du Numérique, suppose d’accompagner les citoyens vers l’autonomie numérique mais aussi, paradoxalement, de soutenir des alternatives non numériques pour ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas du numérique.

Priorités en matière d'inclusion

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